Le gallo dans le métro de Rennes

Qhi qi rentr en permier e s’en ale en dârain de l’ôtë? C’ét la cllë, pari ! Ole ét vrai d’amain pour cllencher la porte. Un jou, je cllenchis ma porte d’ôtë. Me vla de la route !

Eune iragne, benéze de m’vaer dehô, se mucit den le pertuz de la porte cllenchée ; la vla qi tessit eune filandr den la qhézine. De retour de ma pourmenée, je decllenchis ma porte. Hopela ! J’ûs grand pou ! N’i-avaet eune maçacr de taile d’iragne den la pllace. Je m’anijis en deden e le dormi m’entourtit bé vitement diq’a un biao réve.

Vroute, vroute ! Le brut de la vile me dehorit du réve. Je dejouqis de la taile de l’iragne vivrement e je cllenchis la porte pour garder la taile-la come un gobe-réves sans fin.

Qui donc rentre en premier et sort en dernier de la maison ?

C’est la clef, pardi ! Elle est pratique pour fermer la porte à clef !

Un jour, je fermai ma porte ! Me voilà en route !

Une araignée, contente de me voir dehors, se faufila dans le trou de la serrure de la porte fermée à clef ; elle tissa une toile dans la cuisine.

En rentrant de promenade, j’ouvre ma porte fermée à clef. Holà ! J’ai eu peur !

Il y avait une  immense toile d’araignée partout. Je me suis nichée dedans et je me suis vite endormie jusqu’à un beau rêve !

Vroum, vroum ! Le bruit de la ville m’a sorti du rêve. Je suis descendue de la toile d’araignée bien vite et j’ai fermé la porte à clef pour protéger cette toile comme un capteur de rêves infinis.