Le gallo dans le métro de Rennes

Ét la merienée du marcaod.

Pis, i detire ses pates, liche son pai, s’aproprit, se chome, yape de l’iaô den son eqhuelle. Roucher, griper,chacer, dormi chaqe jou: qheule vie de berdin lâssante, badi !

Le soulai raye tant qe tant. Le marcaod ouvr les zieûs devers le soulai qi se muce ao deden méme de ses zieûs. Le marcaod frome ses zieûs e fèt core un petit chopet.

A la brune de net, il ét core den le courti.

Avant qe de m’anijer den mon let, j’haoupe mon marcaod dehô.

Je l’ouis ao lein miaoner.

Den la net naisse, je vais en pllace de ses zieûs des morciaos de soulai ferluzant.

La netée, les zieûs du marcaod sont des etailes !

Ét de méme pour tous les marcaods. Yan dame !

C’est la sieste du chat.

Puis, il s’étire, lèche son poil, se nettoie, se lève, lape de l’eau dans sa gamelle. Manger, grimper, chasser, dormir tous les jours : quelle vie lente et fatigante, n’est-ce pas ?

Le soleil brille beaucoup. Le chat ouvre les yeux vers le soleil qui se glisse même dans ses yeux. Le chat ferme ses yeux et fait à nouveau un petit somme.

Au crépuscule, il est encore dans le jardin.

Avant d’aller au lit, j’appelle mon chat dehors.

Je l’entends au loin miauler.

Dans la nuit noire, je vois à la place de ses yeux des morceaux de soleil brillant.

La nuit, les yeux du chat sont des étoiles !

C’est comme ça pour tous les chats. Oui, bien sûr !